Face aux dysfonctionnements issus
des appels d’offres (une compétition non rémunéré, une inflation du nombre
d’agences interrogées, des études de marché déguisées en consultation...) l’Association
des agences-conseils en communication (AACC) publie aujourd’hui la première
édition de sa « Notation des compétitions » où des agences notent les
annonceurs et réclament un « Grenelle des compétitions ». Un total de
45 agences couvrant différents secteurs (publicité, numérique, évènementiel,
corporate...), a attribué une note pouvant aller de 0 à 5 à l’ensemble des
appels d’offres auxquels elles ont participé au cours des douze derniers mois. Cette
notation s’est effectuée selon 5 critères : « le nombre d’agence
consultées ; la divulgation du nom des agences participant à la
compétition ; le dédommagement des agences non retenues ; et le
nombre d’agences en finale ». Ce qui ressort de cette étude : 200
compétitions n’obtiennent pas la moyenne, 14 consultations récoltent un zéro et
seulement 20% des agences retenues ont
été dédommagées.
La démarche de l’AACC a entrainé
de violentes réactions de la part de l’Union des annonceurs (UDA) qui estime
avoir été prévenue de la publication de l’étude trop tardivement. L’UDA
réplique en décrivant le secteur de la communication comme étant « le seul
à agresser ses clients de façon aussi publique » alors que « les
agences feraient mieux de s’interroger sur la raison pour laquelle elles
échouent à fidéliser leurs annonceurs ».
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