§ Le chiffre : + 9,4 %
C’est l’augmentation du
nombre de défaillances d’entreprises (15 000) prononcées ce 2ème
trimestre 2013 ; Nous sommes proches du niveau élevé du 2ème trimestre
2009.
§ Les TPE et micro-entreprises décrochent : + 11 %
Les TPE et plus encore les
micro-entreprises sont les plus affectées par la panne conjoncturelle. Plus de
10 000 micro-entreprises de moins de 3 salariés ont déposé le bilan ce
trimestre, c’est 11 % de plus qu’au printemps de l’année dernière.
§ Les PME de plus de 50 salariés résistent.
Les PME de plus de 50
salariés voient au contraire leur situation s’améliorer. 131 ont défailli ce
trimestre, soit 6 % de moins qu’il y a un an et 22 % de moins qu’au printemps
2009 au moment où la crise frappait encore lourdement les PME.
§ Le B2C et les sous-traitants en première ligne.
Fortement présentes dans
l’ensemble de l’économie, les micro-entreprises tirent les tendances de
défaillances par région (particulièrement en Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais
et Pays-de-la-Loire) et par secteur, notamment dans les métiers à
destination du consommateur :
ü La restauration (+ 13 %)
ü La maçonnerie second-œuvre en
particulier les travaux de menuiserie (+ 13 %) ou la peinture (+ 12 %)
ü Le détail d’habillement (+ 15 %)
ü L’alimentation générale (+ 20 %)
ü La vente et la réparation
d’automobiles (+ 12 %)
ü Les soins à la personne (+ 20 %).
§ Petit client, petite perte ?
Aux
défaillances de PME emblématiques comme GAD (abattage de porcs – 1662 salariés)
ou VIRGIN STORE (produits culturels – 960 salariés) en début d’année, ont
succédé les procédures marquantes de CONTINENTALE NUTRITION (alimentation
canine – 844 salariés), OVERLAP (infrastructures informatique – 300 salariés)
et de HUIS CLOS (portes et fenêtres – 1500 salariés) occultant le sort de
nombreuses TPE venues grossir les rangs des dépôts de bilan du trimestre.
L’atonie de la consommation des ménages pèse sur ces petites structures qui ont
vite fait de se retrouver en-dessous de la ligne de flottaison.
Or ces TPE
sont très présentes dans les portefeuilles clients des PME. Très diffus, ce
risque client est souvent mal identifié et mal traité. Petit client, petite perte
pense-t-on ! Pourtant, dans l’hypothèse d’une PME qui ferait des marges de 5%,
un impayé de 5 000 € nécessiterait de compenser ce client perdu par… 20
nouveaux clients (100 000€) ; mission très compliquée dans une
conjoncture où les réserves de croissance sont comptées.
Gare donc à
l’effet domino ! Sur ces petits clients aussi il est nécessaire, et possible,
de mettre en place un contrôle crédit.
Je vous
laisse découvrir cette analyse trimestrielle sur
le site altares.fr
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